Cabrera J7 : dimanche 20

Un jour, un phare du bout de l’île, une équipe

Amputés de la moitié de ses membres, les lascars se retrouvent réduits à cinq en ce dernier jour de mission.

Depuis 9 heures, les autres membres de la mission ont quitté l’île. Une météo capricieuse les oblige à embarquer deux jours avant le terme.

Mais en ce jour dominical, une seule navette est affrétée. Le choix est dur, seuls les moins aguerris aux caprices de Poséidon embarquent. Les autres traverseront lundi à l’aube avant le fort de la tempête.

Le dernier carré doit cependant une fois encore prospecter. Les lascars décident de se rendre vers le sud de l’île, zone encore inexplorée par eux.

Bravant les vents d’ouest, la « band of brothers » se dirige vers le phare du bout de l’île. Les lascars s’engagent dans le vallon dit des gendarmes, appellation qui rappellent l’arme à laquelle appartenaient les soldats qui occupaient ce quartier du temps de l’île prison. Une route faite de pierres, qui n’est pas sans rappeler celles des anciennes cahutes bâties par les soldats de Napoléon, les mène vers les sommets. De lacet en lacet, ces derniers lascars ne ménagent pas leur peine. Un pas après l’autre, les virages se succèdent et le col est atteint.

Ces vainqueurs d’étape découvrent alors l’autre visage de l’île : un vallon descend sur une presqu’île dominée par éperon rocheux surplombé d’un phare construit en 1867.

Ces vainqueurs d’étape découvrent alors l’autre visage de l’île : un vallon descend sur une presqu’île dominée par éperon rocheux surplombé d’un phare construit en 1867. Après quelques mètres, cette équipée s’arrête, empêchée par une route barrée. L’administration de l’île a décidé de protéger la faune et la flore en rendant tout accès aux marcheurs impossible. Qu’importe ! Il reste à nos chercheurs leur arme de prédilection : l’observation.

Balayant de gauche à droite l’ensemble de la vallée de leur regard, nos lascars découvrent face à eux, une, deux, trois,…, cinq grottes, situées sur le versant est du vallon.

Repérées ces cavités rocheuses sont propres à avoir accueilli ces soldats de l’Empire aujourd’hui trop souvent oubliés.

Des demandes de fouilles seront faîtes pour ces habitats troglodytes l’année prochaine, nos lacsars encore une fois ne rentreront pas bredouilles.

Le soleil se couche, il est temps de rentrer, le rideau tombe sur cette mission.

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