Cabrera 2024 : Jour 1
Ce matin les lascars ont pris le chemin de Cabrera.
Alors que la neige de Caetano recouvrait les routes nordistes, le taxi quelque peu ralenti, emmenait une partie de l'équipe vers Zaventem. Ni les grèves Sncf, ni la mobilisation des agriculteurs ne pouvaient empêcher leur mission.
L'embarquement s'est déroulé sans difficulté malgré les outils quelque peu étranges dissimulés dans les valises. Les lascars, joyeusement confiants, se sont donc envolés vers Francfort, avec 40 mn de retard. Cela n'aurait eu aucune importance s'ils avaient eu plus que 50 mn pour embarquer sur le vol suivant.
Leur temps d'escale étant réduit à 10 mn, les lascars ont traversé les couloirs de l'aéroport au pas de course. Il faut dire que ce sont de scientifiques hautement sportifs ... ou que les deux heures de vols vers Palma n'étaient pas de trop pour reprendre leur souffle.
Le calme olympien des lascars a cependant été troublé par un évènement cocasse. Leurs valises, dans un élan d'autonomie matérielle, ont opté pour un vol différent, les privant ainsi de leurs effets personnels pour la soirée.
Qu'importe ! La Méditerranée, comme chaque année en présence des lascars, s'est déchainée, repoussant ainsi leur traversée vers l'ile de Cabrera. Contingence malencontreuse mais fortement heureuse : les valises pourront les rejoindre à leur hôtel demain.
Tandis que les nordistes progressaient dans ces douces péripéties, un nouveau lascar madrilène pour l'occasion sirotait patiemment son café à Palma, se demandant où ils étaient donc passés.
Six... il en manquait encore un pour que l'expédition soit complète. Le dernier lascar, baroudeur chargé comme un baudet, a été contraint d'apporter le matériel lourd par bateau. 8h de bercement maritime sur un banc lui ont permis de rejoindre la troupe en pleine forme.
3h-23h. Cette première journée de voyage a permis de réunir une équipe de lascars déterminés et passionnés.